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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 18:28

Le barbu guettait lui aussi l'entrée. Il semblait préoccupé .De temps en temps, il regardait derrière lui et à sa droite; mais, il ignorait totalement qu'on l'observait. Soudain, il se leva et se dirigea vers la porte .En ce moment là, un couple fit son entrée, bras dessous bras dessus. Ah, leur dit, j'allais partir. L’un des deux nouveaux arrivants l'apostropha:

_ «  mais nous arrivons à l'heure. Bouchareb consentit :

_  c'est vrai ; mais voyez-vous, j'ai peur des surprises.

Aussitôt, les trois se dirigèrent vers une table au coin. Pure coïncidence, elle juxtaposait avec celle de nos guetteurs. Malheureusement, ils ne pouvaient entendre leur conversation. Donc, le barbu parle longuement ; puis la jeune femme lui donna un livre .Celui-ci l'ouvrit et pris une enveloppe qui était entre deux pages .D'un geste professionnel, il la fourra dans sa poche intérieur, tout en dévoilant un papier jaunâtre qu'il mit dans le livre ; puis il remit le bouquin à sa propriétaire. Aussitôt, l'inspecteur Boukmakh, accompagné de ses collègues l'entourèrent :

_ «   Bonsoir monsieur Houmidi, voudriez-vous nous accorder un moment de votre précieux temps. Le faux Houmidi les dévisagea avant de dire :

_  je ne vous connais pas ; et puis vous voyez bien que je suis occupé
_
Tans pis, dit Red1.m  en lui montrant sa carte de police. J’imagine, ajouta-t-il que vous allez nous suivre docilement ; sinon on sera obligé de vous mettre les menottes.
_
Pas la peine, rétorqua-t-il, je vous suis. » Messieurs Le groupe quitta les lieux sous le regard ahuri du serveur et quelques clients.
Arrivés au commissariat, Boukmakh demanda à l'interpelé sa carte d'identité. Celui-ci en sortit une de sa poche .Après un coup d'œil furtif, l'inspecteur la rejeta et dit :

_ «  je voudrais votre vraie carte d’identité, monsieur Bouchareb; pas celles que vous utilisez pour escroquer vos victimes. »
Le barbu n'en croyait pas ses yeux ; du coup, il s'effondra sur la chaise et dit : _ «  qu'est-ce que vous voulez savoir ?
_
Tout, ironisa Red1.m
_
Que voulez-vous dire par tout, vociféra-t-il
_
Ben, pour commencer votre relation avec Moha Moun, votre assassinat de mademoiselle Malika Benabbou...
_
Ah, non se releva-t-il en criant : vous n'allez tout de même pas me mettre tous les crimes sur mon dos.

_  Dans se cas, raisonna Boukmakh, vous allez nous dire tout ce que vous savez. D’abord, quelles relations entretenez-vous avec l'homme d'affaires et quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ? » Bouchareb se tut un moment .On dirait qu'il choisissait ses mots pour se défendre :

_ «  En effet, lâcha-t-il, je connais bien feu Moha Moun; j'avais des relations professionnelles avec lui. Au fait, j'étais l'intermédiaire entre lui et des clients à moi à qui il vendait des chaussures et des bottes.
Pour ce qui est de ma dernière visite, la dernière qui  était dans son entreprise date d'environs une semaine… »
Boukmakh l'interrompit :

_ «  vous ne lui rendez pas visite chez lui, par hasard ?
_
Non, et puis je ne sais pas ou il habite…
_
Ce qui est totalement erroné ; car mon vieux, on vous a vu entrer chez lui, le jour du meurtre.
Aussitôt Kouider blêmit : c'est vrai, je lui ai rendu visite chez lui .Mais, je vous le jure : quand je suis entré dans sa chambre, il était mort ; alors, je me suis sauvé par la fenêtre.
_
Bien entendu, fit remarquer Boukmakh, c'est par cette fenêtre que vous êtes entré; puisque la femme de ménage ne vous a pas vu entrer; d’ailleurs, vous usez de ce stratagème pour visiter l'homme d'affaires.
_
Oui, avoua-t-il, il ne voulait à aucun prix qu'on sût mes relations avec lui
_
Quelles relations ?
_
Je suis...ou plutôt, j'étais son gendre
Expliquez-vous !
_
Je suis le demi-frère de Malika Benabbou et Moha avait l'intention de se marier avec elle officiellement.
_
Donc, vous n'étiez pas son gendre, conclut Red1.m. »
Aussitôt, le barbu sursauta :

_ « mais il vivait en concubinage avec elle !
_
Ok, dit Boukmakh, et c'est alors que vous l'avez poignardée !
_
Non, non, c'est faux je ne l'ai pas assassinée !
_
Alors, d'après vous qui l'a tué ? Ironisa Redwan
La réponse ne tarda pas :

_ c'est monsieur Moun
L'inspecteur Boukmakh s'approcha de lui et lui tapa sur les épaules:

_ avez-vous des preuves ?
_
Oui, se hâta-t-il de dire : ce jour là, ma sœur m'a téléphoné et m'a dit qu'elle avait un rendez-vous avec Moun et qu'elle voulait que je fusse à ses côtés
Quand je suis à sa demeure, je l'ai trouvée étendue morte sur le sol avec un poignard planté au cœur.
Evidemment, je me suis enfuit .Ce jour là j'ai pris l'avion pour Agadir ou j'ai du passer quelques jours.
Heureusement pour moi, personne ne sait que la victime à un frère ; parce qu'en réalité, je ne la visitais que rarement et encore vers minuit. »
_
Bon, conclut Boukmakh, vous allez signer votre déposition
C'est alors qu'intervint Abou Nawrass qui jusqu'à là, n'avait pas pipé mot: _ « messieurs, il est temps d'écouter l'enregistrement de la discussion entre lui et le couple.

 

A suivre

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J'aime lire et écrire des nouvelles, de la poésies , et des articles divers.
Je suis marocain ,de nature simple sans aucun complexe.J'aime tout le monde .Aussi, mon but est d'avoir le plus grand nombre possible d'amis
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